Août 2009, nous embarquons à bord du gros oiseau blanc de Air Tahiti Nui le cœur gros. C'est la fin de notre troisième et dernier séjour de vacances en Polynésie française en famille.
Du jour où nous avons posé nos tongs sur cette terre, nous avons su.
Su que nous reviendrons,
Su que cet art de vivre était notre,
Su que nous étions à jamais contaminés.
Ce doux virus aux senteurs de tiare a infiltré nos pores et nous a condamné à perpétuité.
Déjà en 2007, nous avions expliqué notre rêve (utopique à l'époque) au tatoueur de Moorea. Le dessin qu'il a créé autour de notre histoire et gravé à jamais sur l'épaule du Cap' représentait pour nous une promesse. Celle de revenir par la mer avec notre propre bateau et de vivre un bout ici.
Nous nous le sommes promis...
Ce simple tatouage est devenu notre étendard, notre objectif.
Du rêve, au projet, à la réalité...
Jusqu à ce petit matin de juillet, 11 ans plus tard, après deux jours de navigation, les élégantes silhouettes de Tahiti et Moorea apparaissent face à nos étraves dans les lueurs de l'aube naissante.
Même le vent s'est fait tendre et s'arrange pour nous offrir une arrivée en douceur sous voile nous laissant le temps de savourer chaque seconde de ces derniers miles. La prestance du phare de la pointe Vénus nous renvoie à nos souvenirs. Un film en noir et blanc avec les deux mêmes personnages, un même phare regardant vers le large ... Le même large d'où Ti'Amaraa arrive en couleurs. Ce n'est plus de la fiction.
Même le vent s'est fait tendre et s'arrange pour nous offrir une arrivée en douceur sous voile nous laissant le temps de savourer chaque seconde de ces derniers miles. La prestance du phare de la pointe Vénus nous renvoie à nos souvenirs. Un film en noir et blanc avec les deux mêmes personnages, un même phare regardant vers le large ... Le même large d'où Ti'Amaraa arrive en couleurs. Ce n'est plus de la fiction.
Des airs de tamouré résonnent dans nos enceintes et emportent avec eux une vague d'émotions.
Nous sommes assis à la barre tous les deux. Les yeux brillants vissés vers les contours montagneux qui se dessinent. Nous ne parlons pas. Que nous dire?
On sait la promesse, les années, le chemin parcouru jusqu'au départ, les navigations, les escales, les rencontres et les embûches.
On sait que le voyage n'est pas fini mais que l'on a réussi un bout.
On devine les mois de bonheur qui nous attendent dans notre patrie de ❤️.
Nous avons fait cette route depuis Fakarava en flottille avec nos 3 tontons. Pour eux, le chemin continue vers Papeete. Celui de Ti'Amaraa s'arrête un peu plus au Nord à Arue.
C'est le moment de se dire au revoir par vhf interposée à grand renfort de musique polynésienne sur la bande.
C'est le moment de se dire au revoir par vhf interposée à grand renfort de musique polynésienne sur la bande.
Désolés pour ceux qui étaient ce jour là en veille sur le 68 😂😂. À bientôt les Amis.
Au plus vite, nous filons à terre pour nous inoculer un shoot de notre virus préféré.
Remarcher dans nos pas dans le centre de Papeete, regarder les Aremiti ferry sillonner la passe, Dîner aux roulottes.
Observer Papeete 2018 comme on retrouve un vieil ami après de longues années.
Pas de doute... Nous sommes au Fenua et on aime ça.
Un nouveau chapitre à écrire dans notre livre des possibles.
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