20 juin 2014

Et c’est reparti !!!

Après plusieurs jours de repos à son emplacement, Ti’Amaraa se prépare à partir galoper vers les îles Canaries. Son convoyage vers le sud et les Antilles avance…

L’équipage s’active entre formalités de départ auprès de la police locale et des douanes, dernières emplettes de produits frais, préparation de repas à l’avance, lessives, nettoyages et rangements divers.

avec la bonne menthe fraiche, les olives extras !!!

allez, on plie, on range

et on astique ...

et on astique encore

autre avantage du mât reculé : pour sécher les draps ;-)

Ce soir c’est apéro sur Ti’Théo, bateau copain que nous devrions retrouver prochainement à Gran Canaria, et dernier câlin à Kadoo, le compagnon à quatre pattes du bord.


Message personnel à Etna, la mascotte de Ti’Amaraa : " Nous t’avons trouvé un amoureux charmant, sociable et qui a le pied marin…ce qui ne gâche rien."

L’escale dans cette marina a été appréciée par tous. Déjà, point de vue financier, et ce n’est pas négligeable, 16€ la nuit (avec la réduction de 20% pour les membres de STW) et un coût de la vie très faible. Record battu : la plus belle place que nous ayons eue, le meilleur service associé et la moins chère.

Rabat a une très bonne couverture 3G, et est aussi très bien desservie en vols low costs vers la France. Cela nous aura permis de garder un lien avec nos affaires en cours en Métropole.

Seul Léon semble avoir eu un peu chaud ici. Il s’est délesté de quelques feuilles…A moins que ce soit l’air pur du large qui lui manque ?...

La traversée pour les Canaries devrait se faire sous de belles conditions ensoleillées d’après les prévisions météo. L’équipage a préparé les playlists pour passer dignement la fête de la musique en mer. La nuit la plus courte de l’année, c’est cool pour les quarts !!!


SEA YOU !!!

18 juin 2014

Vol de papiers d'identité à l'étranger

Pour l'avoir vécu de très prés lors de l'escale marocaine, nous souhaitions faire un petit article pour mémoire pour nos lecteurs voyageurs...avec ou sans bateau.


Loin de nous l'idée de faire la leçon mais si ça peux éviter les tracas et désagréments à un voyageur qui aura lu ces lignes, ce sera toujours cela de gagner.

Règle N°1 :
Eviter au maximum de se balader dans les lieux touristiques et/ou à forte concentration de population (marchés, transports en commun...) avec les originaux de vos papiers. Des copies suffisent amplement au quotidien.
Si toutefois, vous n'avez pas de lieu sûr pour les laisser (pour le mode routard par exemple), privilégiez la sacoche fine tour de cou près du corps séparé du porte-monnaie que vous sortez dix fois pour faire vos courses. Surtout évitez le sac à dos et ses poches à zip hyper accessibles.

Règle N°2 :
Garder dans un lieu sûr (bateau, coffre d'hôtel, coffre fort virtuel que certains assureurs ou serveurs proposent, famille en France...) une copie papier ET les scans de TOUS vos papiers. Sans oublier vos numéros de cartes bleues et dates de validité ainsi que le numéro de téléphone de votre banque ou du service d'opposition.

En cas de perte/vol de vos papiers d'identité :
- Faire immédiatement opposition aux moyens de paiement
- Faire une déclaration au bureau de police/commissariat le plus proche
- Faire enregistrer la perte/vol des documents auprès du consulat de France. Seul le récépissé délivré par le consulat français permet de refaire ses papiers et fait aussi office de permis de conduire (s'il a été volé) pendant 2 mois.

Dans le cas présent, la victime s'est vue dérobé son passeport (+ l'argent liquide + la carte bleue + le permis de conduire + le billet d'avion retour ... tant qu'à faire) la veille du retour en France en avion. Le consulat s'est démené pour obtenir auprès de la Préfecture française ayant établi le passeport les documents permettant l'édition d'une autorisation de sortie du territoire : un laissez passer permettant une entrée en France.
Pour info, lorsqu'il s'agit des passeports biométriques, il n'y a plus besoin d'attendre le retour de la Préfecture française...mais sur ce coup là, on a vécu la procédure "all inclusive".

L'équipe du consulat de Rabat a été extra. La Préfecture de Toulouse a répondu aussi super vite. C'est bon de souligner aussi quand ça marche bien au niveau de l'administration française.

Heureusement toutefois que nous avions de l'internet (merci la carte prépayée Maroc Telecom 8€ pour 3 Giga qui dépote en plus !!) pour envoyer les scans des copies des documents volés demandés par le consulat, que nous étions en semaine et que toute cette histoire s'est passée à 10 minutes du consulat.

Quelques photos d'identité et une vingtaine d'euros de frais de procédure plus tard, le précieux document a été édité... et l'apéro à bord fut bon.

Tout est bien qui finit bien. Tout le monde a pu rentrer en France dans les temps....mais ça aurait pu être beaucoup plus compliqué sans copie des documents volés.

Pensez y ...

15 juin 2014

Rabat côté terre

Nous aurons été agréablement surpris par cette escale à Rabat, ou plutôt à Salé.

En effet, la marina Bouregreg se situe sur la rive droite de l’embouchure du fleuve du même nom. Nous étions donc « dépendants » de la commune de Salé. Commune de plus d’un million d’habitants inconnue pour beaucoup…dommage. Nous avons beaucoup aimé l’ambiance et la vie ici. On y retrouve un mélange de culture marocaine authentique avec sa médina et son souk. Mais aussi, un mode de vie à l’occidentale avec son tramway, sa gare moderne…et son Mac Do’.



L’embouchure du fleuve Bouregreg fut le berceau de civilisations millénaires. La ville de Salé est réputée dès l’avènement de l’Islam au Maroc. Les portes de la ville sont parmi les plus vétustes et les plus imposantes du Maroc. Elle en possède 7 principales, car à l’époque chaque porte n’était ouverte qu’un jour par semaine pour mieux protéger les habitants. Les premiers temps nous entrerons toujours par la même et tenterons d’en faire de même pour la sortie…C’est un véritable labyrinthe de rue et ruelles toutes chargées de stands de commerçants en tout genre. A la différence des souks du sud marocain, de Tunisie ou d’Egypte, nous avons immédiatement été frappés par la quiétude qui y règne. Aucun vendeur ne cherche à vous attirer dans son échoppe. Aucune tentative de vente de tapis ou autres articles contrefaits.
En tant que femme, j’avais gardé un souvenir mitigé de nos précédents voyages au Maghreb. Envolés !! Quel plaisir de déambuler et de faire ses courses dans cette ambiance sereine au milieu des stands colorés et odorants. Les effluves de cumin, de fruits frais, de menthe se mélangent avec celles provenant des étals des poissonniers et des bouchers. Tout est beau, frais, goûteux et …pas cher !!! 7€/kg pour une côte de bœuf, 0,6€/kg pour les nectarines, 0,2€/kg pour les tomates, et on en passe. On adorera aussi dîner dans le petit snack tenu par une famille locale. Pour moins de 2€ par personne, la fille de la maison et son sourire nous régalera d’excellents tagines…Arrrh, on en a encore l’eau à la bouche





Nous profiterons aussi de cette escale pour visiter la capitale administrative Rabat. A l’approche des lieux touristiques tels que la Tour Hassan ou les Oudayas, nous verrons réapparaitre les vendeurs ambulants et les pseudo-guides cherchant à vendre leur prestation, mais une fois de plus sans agression et avec beaucoup de respect. La visite du Mausolée des rois du Maroc est à faire. L’esplanade est magnifique. L’accès aux tombes des rois Mohammed V et Hassan II est libre et gratuite. Les gardes en uniforme sont souriants et n’hésitent pas à vous renseigner en s’efforçant de parler français.




Comme à Salé, nous irons « errer » dans la Médina et le souk. Nous l’avons trouvé certes plus grand et plus diversifié mais nettement moins authentique. Une grande partie est consacrée aux articles contrefaits lunettes, montres, smartphones, sacs et fringues… Les ruelles sont cependant nettement plus jolies et colorées.



Le coup de cœur de cette escale est le petit quartier fortifié de Rabat : Les Kasbahs des Oudayas. Par une belle après-midi ensoleillée, nous avons pris les fameuses barques qui permettent depuis des décennies de traverser le fleuve et ainsi connecter les habitants de Rabat & Salé. Certes, un pont existe et à présent un tramway moderne relie les villes mais les locaux, comme nous d’ailleurs, aiment se moyen de locomotion…sans compter que c’est nettement moins cher que le tram : Tram 0,5€/personne le trajet contre 0,15€/personne en barque. Nous avons donc embarqués sur ce transport en commun direction Rabat.


Les Oudayas est un quartier magnifique de maisons blanches et bleues ceinturé par une jolie forteresse.




Un jardin andalou est aussi niché au cœur… un petit air de l’Alhambra de Grenade. Les orangers sont remplis de fruits murs, les hibiscus dessinent des haies fleuries. C’est samedi les familles y promènent les enfants, les amoureux sont cachés sur les bancs à l’ombre des albizzias. Le temps semble s’être arrêté dans ce quartier entre Andalousie, Grèce et Maroc. Depuis de nombreuses années, un café aux mosaïques colorées fait le bonheur des locaux pour un moment de détente sur les remparts de la forteresse avec vue sur l’océan. Le meilleur thé à la menthe de notre séjour !! Et on ne parle pas des pâtisseries …





Cette escale nous aura enchantés. Ti’Amaraa était plus qu’en sécurité dans une marina moderne et bien gardée. Le soleil et la chaleur étaient au Rendez-vous. Nous avons eu en plus le bonheur d’y accueillir la famille pour 8 jours (avec la livraison des cadeaux et messages de la famille et des amis).


Nous n’oublierons pas ce séjour en terres marocaines avec toutefois cet équilibre subtil à ne pas négliger entre sécurité et respect des procédures locales parfois pesantes : déclaration aux postes de police de chaque personne qui monte à bord, difficulté d’inviter des locaux à bord sans de longues formalités auprès de la Police du port…


Ti’Amaraa est un bateau de voyage. Il est temps de le libérer de ses bouts et de le faire galoper vers sa nouvelle destination : Les Canaries. Le départ est dans quelques jours. La traversée prévue durera 3 jours et 3 nuits environ. Nous commençons à nous recentrer sur la préparation du bateau et sur la prise des météos…Y’a plus qu’à … Inchallah

8 juin 2014

Rabat côté mer

L’arrivée au port de Rabat est réputée compliquée dès lors que la houle s’en mêle. De beaux rouleaux se créent entre les digues d’entrée rendant le site réputé comme spot de surf…Ca rassure de suite…

Nous avons choisi notre fenêtre météo pour la traversée avec cette composante et nous sommes présentés avec des conditions de mer et de vent idéales pour passer ces digues. Les derniers miles nous les feront escortés d’un bâtiment militaire de la Marine Royale marocaine, qui, tout en restant à bonne distance, fera le tour de Ti’Amaraa. Ils ne cherchent pas à établir le contact, nous continuons.

La Marina, préalablement contactée par mail de l’escale portugaise, nous avait demandé de les appelé sur le canal 10 pour que le bateau pilote vienne nous récupérer à un mile nautique de l’entrée et nous guider jusqu’à notre place. Sans l’ombre d’un souci, nous échangerons par radio et le petit bateau de la marina sera pile au RDV. L’océan est beau, une petite houle subsiste, nous distinguons bien les rouleaux qui se brisent sur la jetée. Le pilote nous explique qu’il faut suivre sa trace : « Follow my line ». OK, Ok on follow, on follow…


Et là, le gars se met à tracer vers l’entrée du port à fond. C’est qu’il avance le bougre. On est obligés de monter nos 2 YANMAR 30CV à 3 500 tours pour le suivre. On entre vitesse grand V mais sans problème. Passé les digues, la signalisation du « chenal » est inexistante. Un malheureux poteau résiste mais que signifie-t-il ? Il n’est ni rouge, ni vert…juste couleur poteau rouillé ?!?!... On s’en moque on suit notre poisson-pilote.

Concentré


Quelques minutes plus tard, à une allure plus raisonnable enfin, il bifurque du centre du chenal et semble vouloir à présent nous faire longer la digue côté babord. Ok, on follow toujours... On la verra de près, de très près cette digue. Sans les directives du pilote jamais on aurait osé s’approcher autant. Cela nous permettra même d’échanger avec les enfants qui jouent et pêchent sur la jetée. A grand coups de « Bienvenus au Maroc », ils nous accueillent tout sourire. De l’autre côté, sur la promenade piétonne, les passants sont arrêtés et nous regardent arriver. On nous prend en photo sous toutes les coutures.
« Arrêtez vous devez faire erreur…Nous, c’est juste Ti’Amaraa … vous devez nous prendre pour quelqu’un d’autre »
A peine le temps de regarder toute cette agitation, que notre pilote s’est quasi arrêté devant nous. Nous ralentissons. Oh, rien de grave, il se marre juste avec un pote sur un petit bateau de pêche planté au milieu du chenal. Et oui, c’est marrée basse !!! On comprend mieux la route « border line » avec 4 mètres de profondeur. Merci Pilote !!

Bouregreb Marina

Une fois arrivés sur le ponton d’accueil de la Marina,  nous sommes littéralement cueillis par les équipes des Douanes et de la Police/Sureté nationale. Des gars débonnaires et souriants, des nanas en uniforme (ou à la mode européenne) sans aucun signe religieux visible. On passera un certain temps avec eux pour remplir les nombreux formulaires nous permettant de rentrer officiellement sur le territoire mais aussi pour Ti’Amaraa. Nous devons faire officiellement entrer le bateau au Maroc. Nous fournissons tous les documents qu’ils nous demandent. Ils les photocopient, les photographient, compilent tout dans un dossier cartonné sur lequel la photo de Ti’Amaraa format A4 est imprimée. Ils ont eu le temps de nous prendre en photo avant l’accostage et de l’imprimer. La procédure est suivie consciencieusement mais en nous réservant le meilleur des accueils. 

Vint ensuite la partie « Douanes ». Nous devrons nous séparer. Ils ne nous laissent pas le choix des rôles. Le Cap’ à bord pour la fouille du bateau. La Cap’ dans le bureau avec la petite équipe des douaniers masculins qui se chargeront de lui faire remplir (de très près…) l’ensemble de la paperasse version 2. Le chien des Douanes doit monter à bord pour la partie recherche de stupéfiants. Il est connu dans le monde des navigateurs comme être plus attiré par les frigos que par la drogue mais il faut en passer par là. Enfin, pas pour Ti’Amaraa. Et oui, accosté contre le quai, notre cata est trop haut pour ce pauvre chien pataud et en surpoids. Donc pas de reniflage et pas de poils laissés à bord (il paraît que c’est aussi sa spécialité !).
A défaut de cette partie de la procédure, c’est l’ensemble des équipes de Police et de Douanes qui montera à bord pour la fouille des coffres et tiroirs. On a plus l’impression que le bateau est un modèle d’expo d’un salon nautique recevant des visiteurs curieux et admiratifs qu’une quelconque fouille en règle. Nous aurons tout de même droit aux vérifications d’usage sur les armes et l’alcool à bord. Normal. Une fois de plus avec beaucoup de gentillesse.

Nous serons ensuite accompagnés de deux équipiers de la marina vers notre place. La plus belle que nous ayons eue jusqu’à présent.

By Day

En mode Sunny lounge

By night

Le chenal de manœuvre est un peu étroit mais la place en elle-même est top. On peut même y accoster notre annexe en long à côté du cata pour pouvoir sortir. Ah, on oubliait !!! sortir en annexe … là aussi, la procédure est un peu particulière pour sortir de la marina, il faut passer par le bureau de Police (ouvert 24h/24) et déposé nos passeports. En effet, nous n’avons pas fait les formalités pour l’annexe qu’ils considèrent comme un bateau à part entière. Ils tolèrent la notion de « roue de secours » du bateau déclaré. Donc ok pour aller en annexe sur le fleuve ou sortir en mer mais on laisse un document en partant. Pourquoi pas…

Vous l’aurez compris la Marina Bouregreg est hyper sécurisée et sécurisante en même temps. Des équipes disponibles et serviables, présentes 24h/24, des gardiens au pied de chaque ponton qui veillent sur le bateau, l’annexe et les vélos, un service d’entretien irréprochable. On vous récupère vos poubelles dès que vous sortez du bateau avec. Le soir, on vous chasse les mouettes pour ne pas qu’elle passe la nuit sur le bateau. Le  matin, on vous nettoye le ponton à grande eau. Sans oublier les animations : concerts, feus d'artifice...La médina et le souk de Salé à deux pas, le tram et les bateaux –navette vers Rabat aussi… et on en passe…








Bref, rien à dire. On se sent vraiment très bien dans cette Marina. Nous regrettons juste, pour eux, qu’il y ait si peu de bateaux de passage. Amis navigateurs, n’hésitez pas, l’escale est extra et peu onéreuse en plus : moins de 20€ la nuit eau, élec et sourires compris pour Ti’Amaraa.


Allez, nous partons à présent à l’assaut de Rabat côté terre … prochain article

5 juin 2014

Dans le grand bain

Un peu comme lorsque l’on passe de la pataugeoire avec brassards au grand bassin avec plongeoirs, Ti’Amaraa a pris un peu de grade sur cette dernière nav’ de Lisbonne à Rabat. Il a lâché le bord de sa côte européenne natale pour se lancer vers l’Afrique. Le voilà donc bien installé à la marina BOUREGREG.


Il a aussi fait connaissance avec ce fameux alizé portugais dont tout le monde nous parlait mais qui nous avait boudé pour le moment. Du coup, il s’est rattrapé… Un vent arrière établi à 25 nœuds puis forcissant en fin de journée à 35 nœuds nous a propulsé vers le Sud. Ti’Amaraa a même supporté du haut de son mât des rafales à 40/50 nœuds sans broncher. L’équipage a été bluffé par sa stabilité et son comportement sous voiles : Grande voile (sans prise de ris) + code zéro puis génois. Cette première journée verra le chiffre de la moyenne s’affoler : plus de 90 miles nautiques en 12 heures… près de 8 nœuds de moyenne !! Sauf que si on tient cette moyenne, l’arrivée à Rabat sera de nuit et l’équipage n’y tient pas compte tenu de la réputation de l’entrée du port.

Le vent molli dans la nuit pour in fine ne pas se réveiller le lendemain matin (comme prévu sur les gribs, ceci dit en passant…). La « risée gasoil » permettra de faire chuter le compteur de miles par heure avec un 7 nœuds sur les 24 premières heures (165 nM).

Ti’Amaraa a aussi pris du grade car il a validé l’U.V « Gibraltar », enfin du mois la traversée du golfe et des rails, ce qui n’est pas une mince affaire. De nuit comme de jour, l’attention était importante à bord compte tenu du nombre et de la quantité de cargos croisés.
Vive l’AIS !!! Il s’agit d’un système électronique d’émission/réception qui permet de localiser les « voisins » en identifiant le type de bateau, la vitesse, le cap, la taille, mais surtout la distance la plus courte entre nos deux routes et l’heure de « croisement ».







Les rencontres avec « échos dangereux » se succèdent : une dizaine par tranche de 2 heures !! Impossible de somnoler J. Nous serons même contactés au soleil couchant via la VHF par un super tanker ARTIC CHAR de plus de 800 pieds ( plus de 250 mètres le pépère !!) qui s’affichait sur notre écran avec un passage à moins de un mile sous 30 minutes.
« Euuh…Qu’est qu’on fait on répond ? »
« Ti’Amaraa Ti’Amaraa…This is super tanker. What are your intentions ?? »
« Euuuh…quoi nos intentions ?? crier, pleurer, prier ???...mais on n’est sous voile,
on n’est pas prioritaire normalement ??? »

Non on rigole, on a eu un échange charmant avec ce capitaine qui voulait juste s’assurer que l’on était à la veille et que tout se passerait bien…. Ouahhh, on a parlé avec un super tanker !!! Ben quoi, chacun son kiff J


notre nouvel ami

Ce seront aussi les premières heures de nav’ et de quart passés pieds nus, en T-shirts et shorts. Finis les pantalons et vestes de quarts !! Finis les polaires, les bonnets et les chaussettes !!! Yes, à nous le soleil, sa douce brûlure et la marque des lunettes sur le pif J. L’équipage s’est même offert un p’tit quart d’heure de bronzette sur le roof.



C’est d’ailleurs peu après que Ti’Amaraa passera au large au droit de Gibraltar. Nous aurons une petite pensée pour la Méditerranée et sa tramontane…Nous ne regrettons pas d’amener Ti’Amaraa dans d’autres eaux. Qui sait peut être un jour ira t’il ???

Nous n’oublierons pas cette douce journée de nav’ qui verra aussi le compteur global affiché 1000 miles : Heureux miles-versaire Ti’Amaraa !!! On est fiers de toi !!! Put’***, on l’aime ce bateau.

D’ailleurs, il ne reste plus qu’à le faire beau car il va recevoir ses premiers hôtes en terre marocaine…et pas des moindre : son parrain et sa marraine !!! Première escale en famille avant les Canaries, où on a remet ça avec les jeunes… Il nous tarde!


Bilan depuis la dernière escale :
Miles parcourus : 313 miles nautiques
Vitesse moyenne : 6,5 nœuds
Miles totaux depuis le livraison : 1058 miles nautiques

Poissons pêchés : Zéro…toujours mais on désespère pas J