9 mai 2017

Belize aux belles z'îles


Quel terrain de jeu offert aux plaisanciers !!! Des centaines d'îles et de mouillages !!! 

Tobacco cay
Une des pépites de cette barrière de corail 

Oui mais attention un peu comme le trésor des flibustiers, pour y accéder, il faut impérativement la carte ''secrète''. 
En effet, on peut oublier nos splendides cartographies électroniques modernes de toutes marques. Au mieux, elles sont fausses sur les profondeurs et les approches. Au pire, certains coins sont carrément non cartographiés. Or, naviguer à vue avec une bonne luminosité , bien qu'indispensable, ne suffit pas dans ce coin mal pavé. 
Le Graal est un guide écrit par des navigateurs.  (merci les Tao et merci François pour le prêt). 


Grâce aux cartes dessinées du guide, avec l'aide non négligeable des vues satellites de notre SAS Planet et aidés des points  GPS de copains nous ayant précédé, nous avons réussi à nous faufiler entre les récifs, les hauts fonds et autres obstacles sur la route. 
Qu'il est étrange, et un brin stressant, de naviguer pendant des heures toutes voiles dehors dans 2 à 3 mètres d'eau. Sans parler des passages flippant flirtant avec les 1,50m. Concentration maximale.


Lunettes polarisantes vissées sur le nez, un œil sur le sondeur, un autre au droit des étraves dans certains coins, l'équipage était parré pour sa mission Belize. 

Et c'est un véritable grand écart de panoramas qui nous attendait !! 
Sur l'eau déjà, entre les îles 100% mangrove désertiques, celles touristiques avec paillotes et odeur de crème solaire, les petits bouts de sable plantés de cocotiers et celles habitées, le choix est cornélien. Ti'Amaraa nous a donc emmené à la rencontre de cette vie hétéroclite. 
Difficile de dire ce que nous avons préféré, d'autant plus que la découverte n'est pas terminée.

North Long Cocoa Cay 

Lagoon Cays
Celles là on se devait de s'y arrêter 😉

Rendez vous cay
Bout de sable sur la barrière aménagée pour les touristes à la journée 

Nous allons rester à musarder jusqu'à ce que la saison cyclonique (qui débute officiellement le 1er juin) renvoie vos deux souris préférées dans leur petit trou du Rio Dulce. Nous restons en effet très vigilants car le Belize est une cible malheureusement régulière pour les cyclones. Les dégâts vus ça et là font froid dans le dos.


Des beaux moments de cette première partie, nous retiendrons d'abord la beauté de Dame Nature.
Nos premiers snorkeling nous ont bluffé. On nous avait dit qu'il y avait peu de poissons et que les coraux étaient abîmés. Si l'on reste sur les îles proches du continent peut-être, mais sur la barrière de corail, nous pouvons confirmer le contraire. Jamais nous n'avons vu des raies aigles et pastenagues aussi grandes et aussi nombreuses (à l'exception de Rangiroa pour les aigles). Très souvent les dauphins sont à notre porte y compris dans les mouillages. Dans la passe de Tobacco Cay, nous sommes tombés nez à nez avec un banc d'une cinquantaine de tarpons de plus 1,50m chacun... Drôle d'effet avec leur mine patibulaire. Bien sûr, seule fois où l'on ne prend pas la Gopro. C'est bien connu : y'a rien à voir sous l'eau au Belize. Pffff...
Certains ont aussi vu des lamantins (appelés Manatee) le même jour, pas nous... On passe aussi sur les requins nourrices ou les barracudas  que l'on ne compte plus ni les poissons tropicaux multicolores : anges empereurs, papillons, chirurgiens, perroquets... 
N'en jetez plus !! 
Et il paraît que nous n'étions pas encore dans la zone la plus réputée. Ça promet.
Un petit montage vidéo est en cours...


De même, les oiseaux nous enchantent lorsque l'on part à leur découverte en annexe dans les bras de mer de mangrove. Les majestueux osprey (rapaces) sont partout.
Quelquefois, nous n'avons même pas à nous déplacer, les oiseaux viennent à nous. Nous avons fait bateau taxi et Léon a été le refuge d'un joli petit oiseau tropical vagabond qu'il a fallu forcer à quitter le bord. 




Nos bossoirs : le top pour une petite sieste au mouillage. 

Si vous pouviez éviter de faire du bruit siouplait
Y en a qui dorme !!! 

La palme revenant à ce rapace perché pendant des heures sur notre barre de flèche insensible à notre présence et à nos tentatives pour le déloger. Il semble évident que l'Homme n'est pas l'espèce prépondérante dans certains recoins de ces belles îles. Et ce n'est pas fait pour nous déplaire. 

Allez y vivez votre vie
Vous me dérangez pas du tout 

Bah, quoi ?? 


Nous retiendrons aussi les rencontres avec ces gardiens de propriété. La solitude heureuse personnifiée. Seuls sur leur bout d'île, à veiller sur la maison d'un riche proprio souvent absent ou d'un projet immobilier hôtelier  plus ou moins à l'abandon.
Comme sur l'ancienne île de Ringo Star... Actu people 😉...

Sa maison à l'abandon 

Son ex très jolie île encore une ''Rendez vous Cay''

Merci les gars de nous avoir permis de visiter vos petits paradis.

North Long Cocoa Cay
Aménagements pour daycharters





Aujourd'hui, c'est de notre île coup de cœur que nous vous envoyons cette carte postale: St Georges Cay.
Mangrove, dégradés d'azur à l'infini, plage déserte, petites villas de vacances colorées le long de l'unique chemin de terre/sable qui traverse du nord au sud, pas un véhicule terrestre à moteur...
Le temps s'est arrêté ici, et Ti'Amaraa aussi.




Super balade hors du temps 
Celle ci elle a tenu aux cyclones 

Si la météo nous le permet, nous allons donc rester un peu plus au Belize pour découvrir les atolls à l'extérieur de la barrière de corail, le célèbre trou bleu et pour explorer encore d'autres îles comme les réputées Cay Caulker et Ambergris .

On a déjà fait un bout p'tit bout de chemin 


À suivre... Sans oublier un article Belize Pratique avec toutes les informations, comme d'hab'




Ps :Merci Maud de nous avoir inspiré le zozotement qui a défini le titre de cet article 😉

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