8 juillet 2017

Vendredi 7x2-1= ?

Il y a des jours et des semaines comme ça où l'on se demande qui joue avec une poupée vaudou à nos effigies. 
Après les fixations du guindeau qui nous ont lâché au plus mauvais des moments, un condensateur du lave linge qui a littéralement explosé nous laissant le stock de linge malodorant sur les bras, on pensait la série terminée. 
Et bien, non...
On vous fait grâce de la télécommande de l'alarme qui s'est mis en mode anarchique en nous mettant le bateau sous protection pendant notre sommeil... Sympa la surprise au saut du lit 😉
On peut bien rire de tous ces tracas matériels quand ils ont la délicatesse de faire la queue et d'attendre leur tour pour entrer sur le devant de la scène. Mais lorsque c'est concentré dans une même semaine, on avoue y avoir un peu perdu notre humour. 
Enfin, une fois tout debuggé, tout réparé, les télécommandes commandées, nous pouvions enfin souffler et partir découvrir les célèbres San Blas. 
Circuit départ classique :avito, messages à la tribu, pleins faits... Réveil programmé pour 5h30 le lendemain. Nous sommes prêts. 

Ça sonne. On saute dans nos shorts tout à l'excitation de cette nouvelle escale. 

- On prendra le p'tit déj en route. Trop hâte. 

Et là, patatras... Notre système d'électronique de navigation est en rideau. Black out total. Les écrans s'allument mais plus aucune données de vent, de profondeur, de vitesse, de position... Et le pire du pire : No pilot. 😨
En un mot, c'est la M***EEE!!! 

D'habitude, nos messages sont plein d'enthousiasme. Mais là, on y perd notre latin. Tout est testé, démonté. De temps en temps, des infos réapparaissent pour s'évaporer à nouveau. 
- Mais, put*** Ça marchait hier !!! 

Un truc de fou à vous arracher les cheveux sur la tête. 
Il y a eu des orages assez forts dans la soirée et la nuit. Avons nous subi une quelconque interférence ? 
Bien sûr nous sommes vendredi. Bien que l'équipe Chemins d'Océans ait répondu immédiatement présent et ait tenté d'orienter notre diagnostic, nous voilà vendredi soir avec des afficheurs capricieux, un réseau perturbé mystérieusement, un pilote aux abonnés absents et une belle paire de boules. 
C'est quoi déjà la superstition : ne pas partir un vendredi. 
Nous n'oublierons ce vendredi 7 juillet. 

Donc, les San Blas attendront. À nous, la prise de tête dans les schémas, les passages de câbles et l'énigme électronique. 
Souhaitez nous bon courage, 
À bientôt 


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