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26 mars 2017

Escale au pays du sourire

Nous en avons traversé des pays depuis que nous voyageons tous les deux. Nous avons toujours eu foi en la nature humaine. Sans être naïfs pour autant, nous avons traînées nos guêtres et nos tongs en toute confiance partout. Cependant, notre mésaventure hondurane aurait pu mettre un arrêt à notre innocence, bouleverser nos repères. Il était clair que nous ne voulions pas associer l'ambiance latino,  que nous apprécions tant, à ce souvenir. Nous voulions retrouver le côté chantant et chaleureux des palabres espagnoles.
Le Guatemala a reconstitué le puzzle renversé qu'était notre état d'esprit à l'arrivée. 
Se relever. C’est un peu comme une mue. Comme un serpent qui change de peau.
Le soleil a alors commencé  à flinguer de ses rayons laser tout ce qui bouge hors de l’ombre, et nous nous sommes faufilés dans les ruelles pour renifler les odeurs inconnues. 



Le mot d'ordre est affiché dans le pavillon national composé de trois bandes verticales, bleu ciel et blanche (milieu). Le bleu symbolise l'océan Pacifique et l'océan Atlantique qui bordent le pays et le blanc signifie la pureté des valeurs du pays. Au centre est célèbré la Libertad représentée par le symbole national de la liberté le quetzal, ce bel oiseau sacré qui ne survit pas en captivité. 

Libertad, océans, valeurs... On croirait les maximes de Ti'Amaraa. 



En faisant escale dans ce pays, nous avons atteri sur une autre planète, ou plutôt nous avons remonté l'horloge de l'humanité.
Dès notre arrivée à Livingston, nous sommes immergés dans un village (volontairement) non desservi par le réseau routier. Les locaux vaquent à leurs occupations sans oublier de vous saluer et vous sourire à chaque coin de rue.  Cette ville est un savant mélange de coutumes joliment désuètes et de standards modernes.
Un exemple : il n'est pas rare de trouver autour du point focal de la ville, le lavoir public, les femmes en plein papautage/lessive...alors que quelques rues plus loin les boutiques des opérateurs locaux vantent les prouesses de leurs abonnements 3G et des smartphones sur vitaminés. 


Le Guatemala, c'est ça !! Un pays à la fois moderne et authentique. 
Tiennent ils cette identité de leurs ascendants mayas ? 
Une chose est certaine. Les natifs sont vraiment uniques typés mayas/aztèques.

Dans les rues, nous faisons office de géants malgré nos tailles européennes modérées. Les yeux clairs du Cap' interpellent les adultes, captivent les enfants. Nous ne pouvons cacher notre statut d'étranger lorsque nous déambulons dans les villes et villages. Si dans certains pays, nous avons pris garde à l'inflation sur le prix de nos achats qu'induit notre couleur de peau, ici ce n'est jamais le cas. Le long des étals de fruits et légumes, personne nous sollicite et lorsque nous achetons nous payons le même prix que les natifs.


Le plein de vitamines goûteuses pour 6€


Ici la vie est simple. Les enfants vont à l'école à l'arrière des motos de leurs parents... Papa conduit. Maman aussi. Le casque est une option. Les radars automatiques sont de la science fiction. 



Lorsque l'on n'est pas motorisés, on se déplace en tuc-tuc pour moins d'un euros le trajet, avec un chauffeur gracieux qui vient vous chercher et vous ramène au pied du bateau sans oublier de vous aider à charger et décharger vos sacs à provisions volumineux.(pour le même prix). 



De notre courte escale à Livingston (pour faire les clearances d'entrée), à Fronteras sur le Rio Dulce où Ti'Amaraa fait escale, en passant par la ville hyper touristique qu'est Antigua, ou même à la capitale Guatemala City, le leitmotiv de ce pays est le sourire. Tout le monde, tout le temps.
Sur l'eau, à terre, tout n'est que courtoisie. Bien que notre espagnol soit maladroit, chaque interlocuteur, chaque technicien rencontré prendra le temps de nous aider et nous renseigner.
Bien sûr, ce n'est pas non plus le pays des bisounours. Certains quartiers et certaines heures nocturnes sont à éviter dans les grandes villes. En respectant, comme partout, les règles de base, la sécurité est optimale. 

Vous l'aurez compris, nous sommes sous le charme. Alors, comme les plannings sont faits pour être défaits, nous ne passerons pas la prochaine saison cyclonique au Panama mais nous reviendrons au Guatemala. 

Avant cela, nous allons profiter un peu du Rio Dulce avant notre prochaine escale au Belize, sa grande barrière de corail, ses îlots '' bout du monde'', son célèbre trou bleu. .. De nouveaux horizons à vous faire partager par ici avec, en plus, une petite nouveauté en images. Patience... 
Merci nos Maajicat 💜💜

Nous consacrerons prochainement aussi un article plus détaillé sur les formalités et la vie sur le Rio (argent, avito,ships, chantier nautique ...) mais pour l'heure il est temps de se réaclimater après notre mois en France et d'attaquer les travaux de carénage.



À très bientôt, 

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