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19 avril 2015

Contaminés !

On a replongé dans notre douce dépendance.  En grands intoxiqués de la plongée,  nous avons commis l'erreur de rechausser les palmes de compet', d'enfiler nos si seyants gilets pour aller buller sous l'eau.

merci Chou Chou pour le crédit photo ♡

Nous sommes de "vieux" niveau 2 CMAS avec plus de 150 plongées pour le cap et 50 pour la cap. Bien qu'ayant été licenciés FFESSM pendant des dizaines d'années et adhérents d'un super club associatif toulousain : ESM, nous n'avons jamais pris le temps de passer les stages de formation supérieurs. 

Et puis,  nous voilà avec notre Ti'Amaraa dans une belle anse martiniquaise sur bouée gratuite.
Et si on se faisait une plong' avec nos chouchs-plongeurs à bord pour leurs vacances ?
On a replongé au sens propre comme au figuré. 
Quelle plénitude dans ces eaux chaudes et limpides !
Quel plaisir de replonger sur des sites après presque 10 ans !
Si on y rajoute,  un club qui fonctionne sur un principe "asso" avec des tarifs beaucoup plus accessibles que les structures commerciales...Il n'en faut pas plus pour nous retrouver inscrits au stage de niveau 3 CMAS.

Merci à Plongée Passion (www.plongeepassion.com) qui nous a permis financièrement de passer ce niveau en nous considérant comme adhérents résidants.
Ulysse, en formation de moniteur,  s' est chargé de la partie théorique et pratique jusqu'à 20 mètres.  Un super encadrant pédagogue et cool à la fois. Merde pour l'exam' dans un mois !
Puis,  lorsque fut l'heure des profondes (40m et 60m), c'est Céline, moniteur E4 qui s' est occupée de nous. Un vrai moment de bonheur à chaque fois avec une Céline rassurante, passionnante et compétente.
Bref des monits comme on en rêve. Une super équipe alliant professionnalisme et décontraction. 

Rdv dans quelques jours... 
Certifiés or not ? That's the question ?


7 avril 2015

Homo-Navigatus Innocentus Maximus

A force de faire des articles où l'on raconte que c'est beau, qu'il fait beau et patati et patata, vous allez avoir l'impression que l'on vit chez les Bisounours.
Détrompez vous !! Les bateaux croisés ne sont pas tous des équipages souriants et sympathiques....loin s' en faut.
Les incivilités existent aussi sur l'eau.
Et puisque personne n'en parle, nous avons lancé une étude sociologique de cette espèce malheureusement PAS en voie de disparition: l'Homo-navigatus Innocentus Maximus.



Cas N°1 : Les "Jo la science" (vécu à Bequia)
Jo déboule à la tombée de la nuit avec son bateau flambant neuf...de loc. Il manque de poser son ancre dans notre annexe tellement il est prêt alors que la baie est déserte.  Soit... L'instinct grégaire,  paraît-il.
Tout en expliquant à ses colocs à très haute voix la théorie quantique d'un bon mouillage, il pose une petite dizaine de mètres de chaîne sur un fond de 6m et tous à la plage à la nage ... Jo expliquant encore et toujours ses aventures de plongeurs extrêmes.  (Ben oui ils sont tellement proches que l'on entend tout).
Le pôvre bateau abandonné tirant désespérément sur son mini bout de chaîne décide alors de partir faire un tour seul à l'approche d'un grain. Alerte Généraaaaale !!! Jo et ses potes se lancent dans une épreuve de crawl olympique voire de brasse semicoulée pour certains afin de récupérer leur caution.
Ouf ! Pas de casse.  La baie étant effectivement vide, pas de collision ni avec un autre bateau ni avec les récifs, ils arrivent à remonter à bord, à redémarrer.....et là,  on vous le donne en mille. Keskifé Jojo ??? Et bien, il revient et nous met l'ancre au ras de la jupe tribord en expliquant encore et toujours qu'en fonction de l'angle du vent, de l'âge du capitaine, et avec 15m de chaîne : "Là c'est bon".
Des Jojo sur bateau de loc aux manoeuvres hasardeuses, on en croise beaucoup,  beaucoup trop. Des bateaux copains ont eu moins de chance que nous et on eu droit aux collisions de mouillage.  On croise les doigts, on essaye au maxi de se tenir loin des zones d'affluence des JoJo et on s' est fait retirer le système nerveux au cas où...Zen....

Cas N°2 : Les "Max Adonf" (croisés partout)
En bateau, en annexe, en jet ski,  le Max ne connaît qu'une allure à fond et qu'une route la ligne droite.
Mathématiquement, ils sont dans le vrai. C'est bien la façon la plus courte pour aller du point A au dit point B. Sauf qu'en pratique,  cela se rapproche plus du comportement du gros lourd.
Il y a celui qui vous frôle pendant votre baignade matinale péloche au pied de vos jupes.  Celui qui veut la "meilleure" place au mouillage quitte à zigzager entre les bateaux en place à grand renfort de vagues.
Sans oublier le Max qui va littéralement se jeter sur le ponton dinghy pour avoir la place au risque de voir Madame, les sacs et le chien passés par dessus bord dans la manoeuvre.
Bref des Max Adonf on en voit plein....comme vous sur les routes d'ailleurs. Comme quoi rien ne change...

Cas N°3 :  Les pire de tous : Les "Con-ar les barbares"
Le Graal,  le pompon reste pour nous cet équipage en catamaran un matin au mouillage du Marin.  Plus forts que les autres, ils decident de faire simple pour quitter la baie du Marin : tout droit...la fameuse ligne droite comme son pote Max Adonf. Sauf que l'anse du Marin est réputée pour ses hauts fonds plus ou moins bien signalés.
Ce qui devait arriver arriva...et un cata sur la caille planté , un ! L'équipage semble plus surpris qu'inquiet et surtout totalement dépassé par les événements.  Les 3 capitaines des bateaux les plus proches sautent dans leurs annexes et filent au secours de Con-Ar. A force de pousser avec les dinghy moteurs à fond sur le bord des coques, après une bonne heure d'efforts, ils arrivent à libérer le multicoque de son entrave rocheuse. Et c'est là que l'art de Con-Ar opère.... A peine libéré,  il met ses 2 moteurs à fond et fonce vers le chenal en manquant au passage d'écraser un de ses sauveurs en annexe qui était justement entrain de finir de le pousser sous le cata.  Ce bon samaritain ne doit son salut qu'à un coup de gaz de génie aussi brutal que nécessaire pour s'extraire avant d'être assommé par la nacelle. Les 3 capitaines sur leurs annexes en sont pour une bonne frayeur. Pendant ce temps,  Con-Ar trace sa route vers le chenal (cette fois) sans même se retourner, sans même un geste de remerciement et sans même se poser 30 secondes et vérifier l'état de ses coques.
Mais non, un barbare n'a peur de rien. Cap au large ! Et tant que l'on y est,  puisqu'on maîtrise comme une bête on sort les voiles dans le chenal et on fait une sortie sous voiles histoire de gonfler tous ceux qui manoeuvrent. Un vrai Con-Ar !!! Spectateurs et acteurs du sketch restent éberlués.



Dans la même catégorie,  une petite dernière toute fraîche vécue hier soir.
Histoire courte :
Une plage, un resto,  des annexes beachées.
L'une d'elle glisse dangereusement vers le large
Mais où sont les proprios ?
On ne tient plus.
On bondit de notre table. On court à la flotte. On récupère l'annexe in extremis. On la retire sur la plage. On est trempés jusqu'aux os.
Quand tout est fini, les "proprios"(enfin...les locataires du bateau) daignent laisser leurs assiettes et viennent nous rejoindre sur la plage. Ah parcequ'ils étaient là !!! C'est la table d'à côté ?!?!
Au sûr,  ils n'auront pas salé leurs bô zhabits !!!
A peine un merci, limite on se demande si ce n'est pas notre faute si leur annexe a rippé...On rêve !!! Keep cool...Vous voyez, l'opération du retrait du système nerveux a bien marché. Hiha !!!

C'est malheureusement à cause de spécimens de ces espèces que la solidarité entre marins risque de décliner un jour. On regardera passer des annexes au large, on n'assistera plus des plaisanciers en difficulté....

N'allez tout de même pas croire que c'est une généralité.  Nous croisons aussi régulièrement des Homo-Navigatus très courtois de toutes nationalités.... avec un petit bémol pour le français qui est facilement reconnaissable : il râle ... très fort. Pas besoin d'être sur son bateau pour entendre l'enguelade conjugale, l'explication musclée entre équipiers ou le vainqueur : le marin en solidaire qui râle tout seul sur tout, tout le temps.

Vous l'aurez compris,  c'est du vécu.




4 avril 2015

Fond d'écran Avril

En ce jour anniversaire de la livraison de Ti'Amaraa,  voici le fond d'écran d'Avril.
Photo prise par notre équipage de chouchs ♡ lors d'une escale dans les Tobago Cays.
Merci à eux 2

3 avril 2015

1 an !!

Il y a un an nous faisions les 100 pas sur la darse de La Rochelle en attendant le gros camion "Père Noël" qui allait nous livrer notre Ti'Amaraa.
365 jours et quelques miles plus tard, c'est de Mayreau aux Grenadines que nous écrivons ces lignes.
Si l'on veut tirer un premier bilan technique rapide du bateau, on dirait : zéro defaut, zéro casse. Notre bateau est fiable et sécurisant.  Nous n'avons sincèrement pas grand chose à dire sur les éventuels tracas. Le soucis de dessal a été réglé par un technicien compétent à Tenerife en partenariat avec le SAV Lagoon/Chemins d'Océans.
Depuis il fait notre bonheur et notre autonomie au mouillage.
Sur la route parcourue :
Les Canaries et surtout Ténérife resteront une belle surprise du voyage. L'ambiance "village étape" des ports nous a permis de rencontrer des bateaux copains et de nouer de belles amitiés. Ce n'est pas aux Antilles noyés au milieu des charters de loc que l'on rencontre le plus de bateaux de voyage.  C'est aux Canaries.  Des bises à notre "team Canaries" de toutes nationalités. On ne vous cite pas par peur d'en oublier. Quel plaisir de se recroiser aux détour d'un mouillage,  de recevoir un mail de ceux partis sur d'autres route. Certains gestes, certains moments sont à jamais ancrés dans nos coeurs.
Et la nav dans tout ça ? La transat était la "préoccupation" majeure au départ de cette première année.  Dans notre cas, elle reste un souvenir inoubliable, fort et paradoxalement ce ne fut pas la plus difficile des navigations. Ceux sont les chenaux inter-iles des Antilles qui détiennent la palme avec des creux de 4 à 5 mètres de travers, des rafales à plus de 50 noeuds...Bref, de sacrées journées...
Mais ça vaut le détour.  Les Antilles sont toujours aussi belles. Des efforts de préservation ont été réalisés dans certaines îles.  Les tortues errent à présent à profusion dans les mouillages.  Les anses sont propres. Seul bémol les sargasses qui polluent la vue, quelques plages, et les parties de pêche...C'est ainsi...
Et la connection avec la France?
Les vols low costs desservant de nombreuses escales nous ont permis de garder un lien avec la famille et les amis.
Internet fait le reste ... quand il le permet.
Recevoir des messages réguliers de nos proches est à chaque fois un petit bonheur.
Sans oublier vous lecteurs, votre suivi nous étonnera toujours: des dizaines de milliers de pages lues dans le monde entier, des lecteurs devenus des copains.
Merci à vous tous proches, connus ou inconnus !!!
Ainsi s' achève (déjà) une première année remplie de belles rencontres et  de belles découvertes.
L'année qui débute va nous emmener plus au sud pour la saison cyclonique puis dans le nord de l'arc antillais (BVI, St Martin,  St Barth...).
Si ça vous tente ???? Keep in touch pour la saison 2.

1 avril 2015

Made in heaven

Nous voilà de retour dans les mythiques Grenadines & Tobago Cays.
Après des années,  géographiquement parlant rien n'a changé ... mais humainement et culturellement parlant nous atterissons sur unr autre planète.
La  nouvelle galaxie où les day charters et autres cata de loc règnent.
On en est presque à regretter nos boy boats un brin insistants qui tentaient de nous vendre leurs T-shirts et breloques...
Enfin bref, ne soyons pas médisant le panorama est inchangé, l'eau est cristalline.  Nous avons tenu notre promesse.  Nous sommes revenus aux Tobago avec notre bateau.
Et puis dans quelques jours il souffle sa première bougie notre babyboat... alors quel meilleur cadre pour cet "événement".