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31 mars 2014
29 mars 2014
Un objet prêté
Dans les traditions, qui n’a pas entendu parler des objets porte-bonheur : quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose de bleu et un objet prêté.
Sans être superstitieux, et notre Ti’Amaraa n’étant pas une mariée (!), nous nous sommes amusés de constater que cette symbolique était malgré tout respectée à bord.
- Objet Vieux : nous tenions à amener à bord des accessoires de nos précédents bateaux : la hampe de Ti’Amaraa 1, les jumelles de Daddytoy, la première caisse à outils d’Aldébaran, l’ancre d’Amarillo
- Quelque chose de neuf : Trop facile !!! Doit on vraiment faire la liste ?
- Quelque chose de bleu : C’est LA couleur qui nous entoure, de l’environnement aux articles du bord…là aussi, on n’a que l’embarras du choix
- Et l’objet emprunté ?
Depuis longtemps, une petite idée trottait dans la tête du Cap’tain et alimentait ces recherches internet…
Conscient des limites de notre monde assisté par la technologie et avec le postulat d’entrée : “Plus de satellites, plus de position”, son challenge était d’appréhender la technique de navigation astronomique. L’envie était là, oui mais par où commencer ?
Et puis, il y a eu cette soirée avec l’Ami navigateur… et la boite.
Un coffret en bois vernis aux poignets laitonnées usées,
Une odeur de vieux gréements à l’ouverture,
Des heures de navigation qui vous envahissent,
D’autres marins, d’autres bateaux, d’autres temps…
Un sextant !!
Voilà donc l’objet prêté remis solennellement par l’Ami avec en échange la promesse de le faire naviguer à nouveau sur les océans où, dans les années 60/70, il a amené à bon port de l’autre côté de l’Atlantique, et ailleurs ses parents aujourd’hui décédés. Il a été par la suite le partenaire de ses propres navigations pendant des années. Remisé en objet de collection, il attendait que son heure revienne. Ouaouuu, c’est une belle mission qui nous est confiée.
Saura t’on lire les astres et se positionner ? Rien n’est moins sûr, mais est ce vraiment le plus important dans cette histoire ?
Se transmettra t’on nos GPS de générations en générations ?
Un sextant traverse le temps, partenaire incontournable comme certaines Amitiés …
Merci l’Ami !
20 mars 2014
Les applis indispensables en voyage
Adeptes de la première heure de la “secte” des Smartphones et Tablettes Android, nous avons pu tester au cours de nos précédents voyages un bon nombre d’applications.
Nous avons voulu faire une sélection des applis qui nous semblent indispensables en voyage.
Pour communiquer :
L’application essentielle pour qui veut communiquer à moindre frais (pour ne pas dire gratuitement!!) de l’international est pour nous : Skype.
Nous avons pu la tester entre PC, Tablettes, Smartphones avec ou sans visio et n’avons jamais été déçus. Nous avons testé les “concurrents” mais n’avons pas été conquis.
Elle est aussi super utile pour appeler sur des téléphones fixes ou portables. Le coût est raisonnable.
L’utilisation est aisée. Nous avons même formé des proches anti-technologies sans grand soucis.
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Pour se balader sur terre :
Il existe tout un tas d’applis pour s’orienter dans les villes ou lors des trips à l’intérieur des pays. Après avoir longtemps utilisé Orux Maps, nous venons de découvrir : City Map 2Go Pro.
Cette appli est légère est permet de télécharger des cartes de villes et même de pays pour ensuite les exploiter en Offline.
Sur chaque carte Offline, on retrouve le réseau routier mais aussi les points d’intérêts répertoriés par thème comme dans tout bon GPS (supermarchés, restos, stations services…)
Le gros plus : la possibilité de télécharger en même temps un résumé Wiki sur la destination avec les lieux à visiter, les infos générales…
En version gratuite, l’appli propose 5 téléchargements de cartes et 1 Wiki. En mode “Pro”, pour 2€, il n’y a plus de limite dans le nombre et le types de downloads. Et, cerise sur le gâteau (Merci Android), elle n’est pas limité à un appareil. Nous l’avons téléchargée sur nos 3 tablettes et nos téléphones.
Bref, vous l’aurez compris c’est notre dernier coup de
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Point de vue finances :
Nous sommes depuis de nombreuses années clients des banques en ligne. Nous sommes définitivement fans de BOURSORAMA BANQUE . Leur appli est simple, légère et va l’essentiel. Leur service client en voyage (ou pas d’ailleurs!) est au top.
Et puis, pour arrêter de s’arracher les cheveux dans des calculs mentaux de conversion, nous avons opté pour une petite appli de conversion des devises du monde. Elle fonctionne, elle aussi, offline.
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Nous ne sommes pas adeptes de vies 100% connectées. Nous n’avons pas besoin des applis “envahisseuses” qui définissent tes calories, les courses à faire, tes cycles de sommeil…
Le but est juste ici de présenter des applis que nous avons utilisées régulièrement en voyage :
- Moon+ Reader : Pour la lecture des ebooks multi formats – juste impec’
- Player Pro : Super appli de lecture multimédia (vidéo et audio) avec pour la musique : une gestion par auteur, par playlist mais surtout par dossiers sur ta carte SD (enfin!)
- Les Dictionnaires hors ligne : Dans toutes les langues, dans tous les sens et aussi un dico français hors-ligne car à force de parler une autre langue on finit par oublier l’orthographe de la langue de Molière
- World clock : Petit détail qui n’en est pas….ça évite de réveiller les interlocuteurs pour une session Skype
- Wifi Finder : Génial pour localiser les hot spots wifi gratuits et/ou payants aux alentours
- Vidal du voyageur : Pour connaitre les vaccins et les infos sanitaires spécifiques aux pays
Il s’agit d’un logiciel libre à installer sur un PC. Il permet ensuite de télécharger une base de donnée de 14 Go de données Wikipédia consultables ensuite en offline !!! Le top !!!
Plus d’infos par ici
Et en mer ?
Nous rédigerons prochainement un article spécifique aux applis liées à la navigation, aux connexions Iridium, aux prises de météo, au routage, au contrôleurs de “rip” de mouillage…
De même, Raymarine a doté à présent ces équipements embarqués de système Wifi et d’applis permettant d’avoir les répétiteurs sur tablettes et téléphones. Ti’Amaraa en est équipé.
On teste tout ça et on revient…
9 mars 2014
Pain, Vin et Saucisson …
Point majeur pour le moral des troupes : les repas !
Sans plaisanter, il s’agit d’un pan des Préparatifs à ne pas négliger.
D’abord, parce que certains produits sont difficiles à trouver ailleurs que dans nos supermarchés français (trop) bien achalandés. Et puis, aussi et surtout pour le plaisir de manger en plein océan ou aux antipodes des saveurs “maison”….en l’occurrence Sud-Ouest, pour nous.
En complément de la liste d’avitaillement classique : farine, pates, riz, sucre …, nous emmenons donc quelques petits bonus préparés et mis en conserve par nos soins et par les bonnes âmes qui se sont proposées de cuisiner pour nous : Civet de chevreuil, Cassoulet, Confitures…
Merci Maman, Merci Françoise & Patrice !!!
Et pour accompagner un bon plat, rien de tel qu’une bonne bouteille de vin. Le Cap ’tain s’est chargé d’une “petite” sélection de breuvages et leur a attribué un destin de voyageurs. Rouges, Blancs, Rosé, avec ou sans bulles parés à embarquer…pour quelle destination ? Seuls notre gourmandise, et notre moral le décideront.
Donc si on résume les clichés français :
Vin : OK
Marinières et Bérets : On a à bord, au besoin
Drapeau : A la poupe du bateau, of course
Arrrhhh…. Il nous manque le fromage et le pain !!!!
Pour le rayon crèmerie, nous savons bien qu’il sera compliqué d’emporter et de conserver longtemps après le départ du fromage. A la lecture de blogs de voyageurs, nous avons pu constater qu’ils en trouvaient tout de même à certaines escales. Alors, on ne désespère pas. On emporte même un appareil à raclette. On sait qu’on en trouve en Martinique et en Guadeloupe. Merci Eurielle !!!
Nous avons aussi à bord une machine de mise sous vide. Elle nous aidera à prolonger la conservation de certains aliments frais tels que viande ou fromage justement.
Et enfin, le sacro-saint Pain.( ou plutôt Paiing avec l’accent)
Pas question en nav’ de chercher la boulangerie la plus proche. Quant à l’escale, rien ne nous dit que nous trouverons. Nous ne sommes pas des gros mangeurs de pain mais tout de même, ça restera un plaisir rare lors de petits dej’ ou de repas. Nous avons donc tous les 2 enfilés le kit du parfait boulanger et nous sommes lancés, avec plus ou moins de succès suivant les recettes, il faut bien l’admettre.
A priori, nous tenons une recette (Merci Pierre!!!) et nous verrons à parfaire ce nouveau métier au fil du voyage.
6 mars 2014
Le poids des livres et de la paperasse
Comme vous pouvez vous en doutez, l’activité de base pour qui prépare un bateau pour un voyage autour du monde est : La chasse au poids.
Qui dit poids dit livres et autres papiers, notices et photos en tout genre.
Nous avons dans un premier temps beaucoup trié, classé, scanné mais aussi jeté. Oui mais, on ne peut pas se débarrasser de tout ! Et quand en plus, on n’a plus de pied à terre en France comment faire ? Confier nos archives à la famille ? Bof…Nous partons du principe que nous avons choisi de vivre cette aventure et que nous devons assumer au maximum la logistique induite. Bien sûr, nos proches nous aident sur certains incontournables et nous en profitons pour les remercier à nouveau !!!
Pour la partie courrier, nous avons choisi de tester les services de Courrier du voyageur. Leur formule “A la page” est abordable et semble proposer le minimum de prestations dont nous aurons besoin (réception courriers, colis et recommandés, scan de documents, réexpédition…). Nous ne manquerons pas de faire un p’tit article de “retour d’expérience” dans quelques mois.
Pour la partie administrative française et notre cher Trésor Public, candidats au voyage, sachez que mieux que les sauvetages en mer, votre GPS, votre téléphone satellite, votre mère angoissée…Eux vous retrouveront toujours !
La case “en voyage au long cours” n’existe pas pour un contribuable français, soit vous êtes résident fiscal français, soit expatrié et soumis au régime fiscal du pays de résidence. A moins d’être assisté de cabinets d’avocats spécialisés et surtout d’avoir un patrimoine le nécessitant, l’optimisation fiscale n’est pas au programme pour un modeste circumnavigateur.
Comme nous l’a si bien expliqué notre conseiller (Merci Maître RIBES), nous cochons tous les critères qui font de nous des résidents fiscaux français (même en voyage) : nationalité, banque française, intérêts familiaux en France… Nous ne cherchions pas à nous défausser, nous voulions juste savoir comment faire pour nos déclarations à venir.
La réponse est donc claire : ne changez rien. Déclarer et payer dans les temps (surtout pas en avance. Certains ont essayé avant de partir en voyage…ils ont payé deux fois !!).
Pour les documents officiels, nous partons avec tout en cours de validité : cartes de paiement, passeports …
Petit détail pour vos cartes bleues : pensez à décaler les dates de fin de validité pour ne pas se retrouver en voyage avec vos 2 cartes périmées en même temps.
Nous avons aussi fait une demande auprès de la Préfecture de nos permis de conduire internationaux. La procédure est différente suivant la région. Pour Toulouse, il suffit de se rendre en préfecture avec une photocopie couleur recto/verso du permis français, 2 photos d’identité et une enveloppe timbrée à 50g pour l’envoi du dit permis. C’est tout….Ah non j’oubliais, une matinée de patience, car il faut faire une queue interminable pour déposer le dossier. Ceci dit c’est formateur pour nos prochaines clearances.
Le permis arrive ensuite en moins d’une semaine par la Poste. Ce permis international est gratuit et a une validité de 3 ans. Au delà du fait qu’il est nécessaire dans certains pays, nous avons eu trop souvent dans nos voyages à faire à des “agents assermentés” (?) zélés qui n’hésitent pas à vous réquisitionner vos papiers. Alors, si on doit laisser un document officiel un jour, autant laissé ce permis. Qui sait…on sera peut être contents un jour…
Enfin pour la partie Lecture : nous aimons lire mais, trop de fois par le passé, nous étions limités par le nombre (et donc le volume) de livres embarqués. Les tablettes numériques ont révolutionné cette activité de détente et d’évasion importante sur un bateau. Armés de quelques disques durs bien remplis, nous sommes parés à la nav’. Bien sûr certains incontournables, nos bibles viennent à bord : Le guide des Antilles de Jacques Patuelli (édition 2013), Routes et Escales de Grande Croisière de Jimmy Cornell, des Moitessier (of course) …
Voilà, point de vue poids des paperasses, nous avons essayé d’optimiser. Maintenant restera à ranger tous les cartons, les fringues, les outillages que nous finissons de préparer.
Tout rentrera t’il dans notre 39 ? La suite au prochain épisode…