Dans la phase “Préparatifs”, la partie Santé est un paramètre important à ne pas négliger.
Il y a tout d’abord quelques examens à réaliser, histoire de vérifier que tout est paré à l’abordage. En fonction des lectures, des bouquins spécialisés et aussi des médecins, on lit beaucoup de choses et toutes pas forcément cohérentes entre elles. Nous avons la chance d’être bien entourés : d’abord par un frère pompiers et une belle-sœur infirmière mais aussi par le Docteur DEMOUIX (généraliste) et le Docteur DESTAIN (gynécologue). Ces derniers ont bien compris notre programme et notre problématique et sont d’un accompagnement hors pair. Merci à eux !
Nous voulons évidemment avoir à bord un “nécessaire vital” en cas de coups durs, mais pas transporter l’annexe d’une officine de quartier !!! Nous parions aussi sur le fait que nous trouverons au gré de nos escales des interlocuteurs qui pourront répondre à nos éventuels soucis de santé.
Nous avons aussi la chance d’être assez “jeunes” (39 et 47 ans) et de bonnes constitutions, comme on dit. Cette bonne santé, nous comptons bien la conserver et le but n’est certainement pas de l’user. Les pépins majeurs que nous avons pu connaitre étaient, par ailleurs, en lien direct avec nos vies 1.0 hyper stressantes et dangereuses. Tout ça, c’est fini ! Cela fait déjà quelques années que nous avons appris à “en laisser” comme on dit. Notre voyage au Népal en 2012 nous a permis de revenir aux fondamentaux et de connaitre la vraie valeur de la Vie.
Toutefois, reste une incertitude autour de ce voyage : Le mal de mer. Le Cap’tain est très peu sujet à ces effets. Les rares fois où je l’ai vu malade, c’était systématiquement sur des bateaux qu’il ne barrait pas : bateau de club de plongée par exemple. Par contre, pour moi, c’est une autre histoire… A chaque fois que je reprends la mer après une période de vie terrestre, je ressens cette sensation caractéristique de la gorge qui se serre, du ventre qui fait des huit, du gout amer dans la bouche. Bref, vous l’aurez compris : j’appâte régulièrement. J’ai quand même la chance que ça ne dure pas et que ce ne soit pas trop “handicapant” pour mes tâches de bord. Jusqu’à présent, j’ai toujours géré sans médicament, ni lunettes, ni bracelets …etc… Mais pour ce voyage, j’avoue que cette question me taraudait ? D’autant plus que je ne peux rien boire ni manger pendant les crises, et cela peut vite se compliquer sous des climats tropicaux.
Et puis, grâce à différentes lectures et aux blog d’autres navigateurs comme en particulier celui de Didier & Chantal, nous avons découvert la cinnarizine. Cette molécule semble avoir un effet très bénéfique en agissant sur l’oreille interne. C’était donc décidé. Il m’en fallait une boite, au cas zou !!
Oui mais voilà, cette molécule n’est plus commercialisée en France. Pour quelles raisons ? Seul le dieu des laboratoires pharmaceutiques doit le savoir. Par contre, aucun problème pour s’en procurer partout ailleurs en Europe : Royaume-Uni, Belgique, Espagne, Italie … Ne faisant pas trop confiance aux sites internet de vente de médocs à distance, et habitant Toulouse, nous sommes partis faire un p’tit tour en Espagne. Nous n’avons rencontré aucune difficulté dans les officines des Pyrénées Espagnoles du Val d’Aran pour acheter du Stugeron (nom commercial) à moins de 3€ la boite. Tels des contrebandiers de cigarettes, nous sommes partis chercher notre dose.
Malheureusement, ils ne le delivrent qu’en gélules de 75 mg (dose maxi quotidienne). Nous aurions préféré en 25 mg pour pouvoir étaler sur une journée, mais on ne se plaint pas.
On ne va pas dire qu’il nous tarde de le tester … &
Mais promis, on fera un article pour vous faire part de nos impressions sur cette molécule.
A suivre …
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